Max Lejeune

Max Lejeune, itinéraire d’un républicain

Plus jeune député du Front Populaire en 1936, prisonnier de guerre installant un réseau de Résistance, maire d’Abbeville en charge de sa reconstruction, président du Conseil général de la Somme, sénateur, ministre de Léon Blum, Robert Schuman, Guy Mollet ou encore du Général de Gaulle, cofondateur de l’UDF… Max Lejeune, figure locale et homme d’État aura marqué la Somme et la République.

Pugnace, profondément laïc, dévoué à la chose publique, défenseur des droits sociaux des citoyens, Max Lejeune était aussi viscéralement attaché à son territoire.

Président du Conseil général, il mena à bien plusieurs projets d’envergure comme le parc de Samara, l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et, bien sûr, la préservation de la Baie de Somme au travers du Syndicat mixte d’aménagement de la côte picarde (SMACOPI).

Max Lejeune en quelques dates

1909 Naissance à Flesselles (80), le 19 février
1929 S’engage à la SFIO et devient Secrétaire du groupe des étudiants socialistes de Paris
1936 Élu député de la 1re circonscription de la Somme (Abbeville)
1940 Mobilisé sur la ligne Maginot.

Il est fait prisonnier en juillet et envoyé en camps. Il tente de s’échapper.

1945 Libéré en mai, il devient membre de l’Assemblée consultative provisoire puis des deux Assemblées constituantes

Élu président du Conseil général de la Somme (jusqu’en 1988)

1946 Réélu député (jusqu’en 1977)

Ministre à 11 reprises jusqu’en 1959 (ministre des Anciens Combattants, Secrétaire d’État aux Forces armées, ministre du Sahara)

1947 Élu maire d’Abbeville (jusqu’en 1989)
1958 Signataire de la Constitution de la Ve République
1973 Refusant l’accord du PS avec les communistes, il crée le MDSF, futur Parti social-démocrate (PSD), qui participera à l’UDF
1977 Élu sénateur de la Somme (jusqu’en 1995)
1978 Président du Conseil régional de Picardie par intérim (jusqu’en 1979)
1995 Ne se représente pas au Sénat.
Décès à Abbeville (80), le 23 novembre